QUESTION :
Quel antifouling choisir et comment peindre a flot ?
REPONSE :
Pour l'antifouling, j'ai tout essayé. Finalement, comme ils sont tous à peu près aussi décevants, j'utilise une matrice dure, la moins chère possible. matrice dure car le DI se pose à toutes les marées pendant 5 mois, ça ne te concerne pas. Car dans le courant du golfe, les algues qui se prennent dans le mouillages retirent un érodable en moins de 15 jours.Car en régate, on est souvent amené à nettoyer la carène, avec un érodable, il a disparu en 4 mois, avec la matrice dure, je peux le poncer (400 à l'eau) et il me dure environ un an. Quelle marque ? Ces années-ci je prenais du nautical... j'en étais très content, pas cher et efficace. Devant le succès de leur produit, ils ont sans doute retiré la moitié des produits actifs et augmenté leur prix. Résultat assez moyen. L'an dernier ce produit n'a pas tenu 6 mois actif. Dons je laisse tomber cette année.
Je vais essayer un autre produit cette année, l'antifouling marin ! C'est tout ce que j'en sais.
De toutes façons il ne faut pas se faire d'illusions. Sauf avoir un produit très glissant qu'on peut nettoyer à l'éponge, (mais les érodables n'en sont pas) les antifoulings actuels ne sont que très peu actifs. Comment veux-tu qu'un produit sensé respecter la nature puisse tuer quand même les algues et autres mousses ? faut être logique. Comment j'opère ? J'attends une journée chaude et sans vent. Chaude car il va falloir nettoyer, sécher et peindre la coque dans une journée, sans vent car celui-ci provoque des vagues défavorables à une bonne peinture nette à la flottaison. je me débrouille si possible pour que le dessous de la coque gité soit face au soleil.
J'amarre le bateau au ponton (DUFOUR T7) avec des longues amarres (et deux pare-battages). Je frappe le palan de GV sur la drisse de spi et sur le ponton (à une poignée), je hisse ce palan le plus haut possible (mon écoute de GV est très longue car j'ai une tire à l'arrière). Ensuite je tire sur le palan jusqu'à ce que la dérive soit dégagée.Au préalable j'ai posté un bras de spi sur le côté qui sera en l'air entre l'avant et l'arrière du bateau. Je fixe à peu près les deux amarres pour que le bateau ne bouge pas trop devant le ponton. Ensuite avec l'annexe, je vais me mettre le long du bateau et je le nettoie avec une spontex puis/et de l'abrasif à l'au 220/240 en me maintenant collé le long de la coque grâce au bras de spi posé à cet effet. La tension est à régler de façon à ce qu'il ne touche pas l'antifouling. (je n'ai pas dit que c'était facile). A mesure je passe une éponge sur ce qui a été nettoyé pour laisser un fond bien propre. On peut très avantageusement remplacer la séance en annexe en se mettant dans l'eau jusqu'à la ceinture quand c'est possible mais alors attention à ne pas laisser la dérive sortie quand on redresse le bateau. Quand la coque est propre ainsi que la dérive, il y a longtemps qu'elle est bien sèche à l'autre bout. C'est alors que je passe l'antifouling. Au rouleau pour aller plus vite et que ce soit bien lisse, me tenant d'une main à la drisse de spi et peignant de l'autre. C'est rapide et efficace; En travaillant à deux on gagne un peu de temps et beaucoup de fatigue.
Quand le côté est fini, j'attends un peu, je me nettoie pour manger et quand j'ai fini je passe à la même manoeuvre pour l'autre côté. Ca demande une bonne journée de travail pour un bateau comme le mien de 6,70m X 2,50 m. Il faut prévoir pas mal de produits nettoyants mais le soir
tout est fini vers 16/18 h le bateau est au mouillage et le bonhomme dans son bain. Le noir sous les ongles tient environ une semaine, je ne supporte pas les gants. Le seul gros problème est les vagues. Ici, nous avons des promènes couillons (bateaux à passagers) qui passent souvent en déplaçant beaucoup d'eau.. Ce n'est pas très facile d'opérér quand ils passent et les remous durent longtemps.
Bon ! je crois que c'est tout ! Si j'ai oublié quelque-chose ou que j'ai été imprécis, tu dis, j'explique.
Courage !
Kaj